L'installation d'une antenne relais sur la terrasse ou le toit d'une copropriété est une opportunité qui peut générer des revenus supplémentaires pour les copropriétaires tout en contribuant à l'amélioration des infrastructures de télécommunication. Aujourd’hui, avec l’augmentation du coût des énergies, beaucoup de groupements sont endettés. Le fait de franchir le cap et de pouvoir créer de la richesse pour assurer les recettes d’une copropriété demeure essentielle. Chez Soluces DAO, on se rend compte que cette volonté s’accentue de plus en plus dans le cadre de nos études. Néanmoins, la pose d’une antenne relais implique des étapes précise à respecter que nous vous détaillons au coeur de cet article.
Les revenus potentiels que peut générer votre copropriété avec la pose d’une antenne relais
En toute transparence, nous n’avons aucun tabou pour vous répondre à cette question. En effet, l’installation d’une antenne relais sur un toit d’immeuble peut rapporter entre 5000 et 15 000 euros par année. Le montant varie selon plusieurs facteurs que vous devez apprécier et parfois négocier avec le groupe de télécommunications qui est chargé de votre projet. Considérez donc les points suivants pour que la rémunération puisse être la plus objective possible :
L’intérêt de la localisation géographique de la résidence est opportune. Effectivement, si la demande en connectivité au coeur d’une grande ville ou d’une zone dense est réelle, vos chances de pouvoir négocier un meilleur contrat sont objectives.
La hauteur du bâtiment entre également en jeu car plus un bâtiment est élevé et meilleure sera la couverture du réseau. Ce qui de facto devient plus attractif pour l’opérateur concerné. Sachez que ce critère est pertinent car le groupe privilégiera sur un appel d’offre certainement la résidence comptant le plus d’étages.
Le type d’antes à installer influe aussi directement sur le contrat et la rémunération (3G, 4G ou 5G).
Tout ces éléments réunis ont donc une incidence sur les conditions du contrat entre l’opérateur et la copropriété en plus de la durée et des clauses négociées.
Les étapes pour installer une antenne relais en copropriété
Les revenus perçus pour l’installation d’une antenne relais sont imposants. En l’occurence, ils peuvent permettre d’entretenir ou de financer des travaux de rénovation, payer des dettes auxquelles est sujette la copropriété voir faire drastiquement baisser les charges de copropriété. Peu importe le but visé, sachez qu’un tel projet nécessite un cadre légal formel que nous vous explicitons ci-dessous :
La présentation du projet à l’ensemble des copropriétaires détaillant tous les avantages, inconvénients ainsi que les clauses de la future relation contractuelle.
L’inscription à l’ordre du jour d’une assemblée générale de la copropriété.
Un vote à majorité qualifiée pour valider le projet et la mise en oeuvre du futur contrat d’installation de la future antenne relais.
Etude de faisabilité et besoin techniques pour la concrétisation du projet
Un expert ou un bureau d’étude sont mandatés pour vérifier que la faisabilité de la pose de la future antenne relais puisse être confirmée. Différents éléments techniques doivent être mis en lumière comme :
La solidité de la structure du toit.
Les contraintes d’accès pour l’installation et la maintenance.
Les éventuels impacts sur le voisinage.
Ces points qui sont nécessaires pour que l’installation et la perception de revenus soient effectifs laissent place à la négociation du contrat. Bien que les opérateurs au préalable soient capables de communiquer sur la valeur du projet, les copropriétaires sont informés de clauses importants qu’ils valident en assemblée, à savoir :
La durée du bail généralement comprise entre 9 et 15 ans.
Le montant du loyer consenti selon la localisation et l'estimation du groupe de télécommunication.
Les clauses de résiliation et les conditions de fin de contrat.
Obtention des autorisations et obligations de la copropriété
L'installation d'une antenne relais nécessite des autorisations administratives qui pour les opérateurs ne sont pas difficiles à obtenir car leurs missions répond aussi à un intérêt général en matière de connectivité du territoire. Néanmoins, en fonction de la taille de la future antenne, ils sont dans l’obligation d’obtenir un permis de construire mais pour les petites structures, une déclaration au préalable suffit.
Concernant les normes environnementales, les émissions électromagnétiques doivent respecter les seuils fixés par l’Agence nationale des Fréquences (ANFR).
Une fois les autorisations obtenues, l’installation est réalisée par les techniciens de l’opérateur. La copropriété doit uniquement garantir l’accès au site pour les travaux et les maintenances futures.